L’opposition guinéenne vient de décréter sa traditionnelle « journée ville morte » à Conakry pour le mardi prochain. Cette énième menace de paralyser la ville est, dit-on, lié au non-respect par le gouvernement de l’accord de sortie de crise, signé le 8 août dernier.
« Aujourd’hui le pouvoir n’a aucune volonté de respecter et de faire respecter cet accord politique. Nous rejetons tous les exécutifs installés en violation de la loi », a indiqué Cellou Dalein Diallo à sa sortie de réunion.
Puis il enchaîne : « nous avons enregistré une violence inouïe contre les élus et les responsables du Bloc Libéral à Guéasso. On les a bastonnés. On a même sectionné les oreilles des gens, calciné le domicile du représentant du parti », a décrié amèrement le président de l’UFDG.
Pour Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) : « Ce qui est plus grave, c’était devant le sous-préfet, devant la gendarmerie et la police qui n’ont pas réagi.
C’est pour quoi, l’opposition exige : « la reprise dans les conditions prévues par la loi et dans les accords des élections dans les communes concernées ».
Minkael BARRY