Ils ont tous les deux opté d’entrer dans l’ Histoire en empruntant la grande porte. L’ancien président de la transition en Guinée, le général Konaté, et son aîné, le capitaine Jerry Rawlings, ancien homme fort d’Accra, ont toujours mis en avant leur complicité, leur entente tacite, leur admiration réciproque quand ils se croisaient dans les allées du siège de l’ Union Africaine, sur les hauteurs de Addis-Abeba, en Ethiopie.
L’ancien homme fort de Conakry, seul dirigeant Guinéen vivant de l’ Histoire à avoir quitté Sékhoutouréyah de son plein gré, transmettant pacifiquement le pouvoir à son successeur, et l’ancien leader du Ghana, ont des atomes crochus. Surtout quand il a été question pour eux, individuellement bien entendu, de poser d’actes concrets allant dans le sens de la consolidation de la démocratie sur le continent.
L’histoire retiendra qu’en Guinée, le général Sékouba Konaté est l’emblème de la démocratie locale. Son héritage est certes imparfait. Mais l’élite guinéenne aurait du surfer sur cet acte, mettre à profit ce précieux legs pour mettre un point final aux sempiternelles violences politiques qui ronge le pays depuis une éternité.
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