Suite à la grève des enseignants illimitée déclenchée ce lundi, 12 février 2018, sur toute l’étendue du territoire national par le secrétaire général contesté du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah et ses compagnons dont le motif est de réclamer haut et fort au gouvernement une amélioration des conditions de vie des enseignants.
Joint au téléphone ce mardi, 13 février 2017 par un reporter de leverificateur.net, le secrétaire général du SLECG n Abounacar Soumah a déclaré qu’il se félicite du bon déroulement de la grève parce que selon lui, cette forme de revendication est largement suivie dans plusieurs établissements de Conakry et à l’intérieur du pays.
« A ces propos, je voudrais signaler qu’il faut que les écoles privées du pays se joignent à nous publiques pour que la pression soit plus forte et dynamique à l’encontre du gouvernement. Nous sommes décidés ne plus relâcher notre mouvement jusqu’à la satisfaction totale de notre revendication. Moi, personnellement, j’irai jusqu’au bout », a affirmé avec confiance Aboubacar Soumah.
Evoquant le cas des deux personnes tuées à Bambeto ce lundi dernier , le premier responsable contesté du SLECG, Aboubacar Soumah a d’abord présenté ses condoléances attristées aux familles éplorées. Avant d’ajouter ceci : « notre mouvement de revendication n’a rien à voir avec ces deux gens tués à Bambeto parce que j’ai toujours demandé aux parents d’élèves de ne pas laisser leurs enfants aller à l’écoles, à cette période de grève. Une manière de vous dire que notre mouvement est pur et simple pacifique », a-t-il dit.
Léon Matho