Depuis la manifestation politique organisée le 20 mars 2017 dans la capitale guinéenne par les leaders de l’ opposition dans le but d’exiger au gouvernement d’Alpha Condé une tenue rapide des élection communales, le jeune militant inconditionnel du principal parti de l’opposition guinéenne (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, né le 30 novembre 1992 à Conakry , élève au collège Sonfonia , habitant au quartier Cosa Bandouka dans la commune de Ratoma, El hadj Salim Bah ayant pris part à cette marche de protestation, a été persécuté et menacé par les services spéciaux de sécurité de l’Etat pour son brillant militantisme d’opposition dans le cadre d’imposer une démocratie équitable dans le pays.
Par ailleurs recherché toujours activement par ces services spéciaux de sécurité de l’Etat, l’inconditionnel militant de l’UFDG, El hadj Salim Bah a quitté la Guinée au mois de juin 2017 pour une destination inconnue et il reste introuvable depuis lors aux yeux de sa famille qui elle-même, est aussi menacée par ces autorités du gouvernement.
Plus loin, son frère Ismaël Bah militant aussi de l’UFDG de Cellou Dalein compté parmi les 94 victimes des manifs de l’opposition, a été tué lors de cette même manifestation de ce 20 mars 2017 entre l’axe Cosa et Bambeto par balle réelle des agents de force de l’ordre postés pour encadrer la marche politique.
Joint au téléphone cette semaine par notre rédaction, la sœur du jeune fugitif de l’UFDG, Moussa Yéro Bah a déclaré dans une voix alarmante que depuis le mois de juin 2017, la famille est inquiète de la disparition brusque d’El hadj Salim Bah à cause de son militantisme au sein de l’UFDG et de l’opposition.
Car, ajoute-t-elle, « au-delà de la destination inconnue de mon frère El hadj Salim Bah, la famille pleure encore l’assassinat de son frère Ismaël Bah, tué lors de la manifestation de l’opposition du 20 mars 2017. Je m’en vais vous dire que même notre famille est actuellement victime des menaces de ces services spéciaux de sécurité de l’Etat. Nous en sommes complètement embarrassés et nous ne savons pas où partir, » a-t-elle indiqué larmes aux yeux.
Mamadou Soumah