Camarades, salut!
Que tous les gardiens de la légalité ( disons de la constitution) qui ont envoyé avec clarté leur message au Prac soient félicités et encouragés. Sanoh, Koundounoh, Bill, Badra et qui d’autres, avaient de quoi être fiers partout où ils se trouvaient ( peu importe l’endroit). Leur rêve de mobiliser le peuple est bien une réalité .
Le jeudi 24 octobre 2019 notre camp, celui du peuple qui souffre, qui végète , qui lutte contre la dictature et ses affres, a tenu à montrer sa vraie image. L’image d’un peuple qui sait se comporter et revendiquer ses droits les mains en l’air arborant des T Shirts qui, à leur tour, font passer des messages clairs. Des messages hostiles à l’oppression et à la dictature. Des messages d’espoir parfois mais surtout de rejet de l’ignominie gouvernementale.
Les manifestants civilisés, éduqués mais déterminés ont marché sans égratignure aucune. Du début à la fin. De ce fait, une leçon s’impose.
Le système en place est celui qui tue à tout va. Le système rentre dans les maisons et tire sur des innocents. Je n’oublierai pas ceux de Zogota, de Saoro de Galakpaye et qui d’autres ? Ratoma et son cimetière de Bambeto. Là où reposent nos héros.
Donc, quand l’Etat est absent, la colère et l’incivisme prennent le dessus.
Et quand l’Etat se présente, il nous insécurise lui-même.
L’Etat, la force publique en un mot, doit savoir jouer sa partition dans un pays pour la bonne conduite de la nation.
En avant, peuple épris de Vraie Démocratie.
Par Boubacar Barry, au Canada