Le pouvoir, une épée qui assomme le peuple en Guinée ( Par Mathé Bah ) –

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De 1958 à nos jours, qui de ceux qui ont réussi à être à la tête de l »Etat guineen n’a pas suscité de l’espoir d’un lendemain meilleur par le biais de ses discours rassurant pour le peuple , Mais à l’arrivée a fini par donner un coup de poignard à celui-ci ?
Le discours galvanisateur de Sekou Touré à l’orée du référendum du 28 Septembre 1958 devant mener les guineens à l’indépendance le 02 octobre de la même année à sa gestion du pouvoir de 26 années sans partage en dit long sur cette  » épée qui assommé le peuple « .

Rappelez-vous du discours programmé du Colonel Lansana Conté à la tête du Comité Militaires du Redressement National aussi qui avait été salué par ce même peuple et 24 ans plus tard c’est la gabegie tous azimuts qui ouvrait la voie de la chute du régime entre 2006 et 2007.

La suite de l’histoire de cette  » épée qui assomme le peuple en Guinée  » rententira le 28 Septembre 2009 avec le CNDD du capitaine Moussa Dadis Camara au stade du même nom pour renier le discours de la page Conté est tournée et le slogan  » Woulé m »bara gnon. Souvenons-nous des morts et prions pour le repos de leur âme !

Vint le tour du général Sekouba Konaté poiur clore le chapitre du CNDD en organisant l’élection présidentielle de 2010 et qui au finish a donné , d’aucuns diront d’ailleurs imposée Alpha Condé au peuple guineen . De toute façon le champion du RPG Arc Ciel en 11 ans de gestion du pouvoir aura aussi utilisé cette même épée née de discours rassurant.

Le 05 Septembre 2021 , le même peuple salue et magnifie le discours unificateur, rassurant et galvanksateur de Mamady Doumbouya. Mais 24 mois après sa prise du pouvoir par force , s’en sert‐il aujourd’hui lui aussi de cette même épée pour faire regretter ces nombreuses populations qui pensaient à la fin de cette machine qui guide nos chefs d’Etat une fois aux commandes du pays ?

Néanmoins selon l’avis de plusieurs observateurs en République de Guinée le pouvoir demeure une épée qui assomme le peuple.

Mathé Bah

GrandMinka