Amnesty international Guinée en « guerre » contre les violences corporelles basées sur le genre –

0
31

Le combat contre les violences corporelles basées sur le genre préoccupe l’amnesty international Guinée.
Ces acteurs de défense des droits de l’Homme œuvrent tant bien que mal pour lutter contre les viols et d’autres actes de violation des droits humains notamment en Guinée.

Ce vendredi 24 novembre comme chaque année, la campagne « écrire pour les droits en faveur des défenseurs droits humains » a été lancé simultanément avec celle dénommé 16 jours d’activismes.

Elle vise à sensibiliser les citoyens par rapport au respect des droits de l’Homme dans le but de stopper les violences basées sur le genre dans un pays où même <<les mineurs ne sont pas épargnés par ce fléau.>>

À la cérémonie d’ouverture au lycée 2 octobre, le directeur Amnesty international Guinée felicite le ministère de l’enseignement pré-universitaire qui a <<accepté d’accompagnement cette initiative>> dans les concessions scolaires du pays.

<<Nous remercions le service genre et équité qui nous a appuyés en s’investissant pour nous ouvrir les portes du ministère de l’enseignement pré-universitaire et nous encouragés sur les sujets aussi cruciaux que les violences basées sur le genre. C’est pour cela qu’avec le ministère de l’enseignement supérieur, nous allons organisé aussi des conférences dans les universités spécialement sur le harcèlement. Parce que de nos jours, dans les écoles ou universités, cette question revient de plus en plus>>, a indiqué Souleymane Sow, directeur général Amnesty international Guinée.

Mohamed Sylla élève au lycée 2 octobre a un sentiment de satisfaction par rapport à cette initiative.
Il sollicite sa poursuite pour l’espoir de mettre fin aux violences basées sur le genre.

<<De nos jours,on voit beaucoup de filles violées parfois même jetées dans les rues. On rencontre aujourd’hui même les parents qui violent leurs filles. Dès fois, pas sexuellement mais des violences corporelles. Parce que même récemment, il y a eu un père de famille qui a brûlé la main de sa fille parce qu’elle aurait volé.>>

C’est pourquoi, estime le directeur d’Amnesty Guinée cette initiative mérite d’être vulgarisée à l’intérieur du pays.

<<Ça sera tout le pays qui sera concerné par ces activités. Par exemple nous avons 10 conférence dans les institutions d’enseignement supérieur. Notamment à N’zerekoré, kankan, Faranah, kindia et Boké où nous allons partir avec le ministère de l’enseignement universitaire.
Mais, nous aurons aussi d’autres activités dans le pré-universitaire avec le service genre et équité que je remercie de passage. Je sais par exemple qu’ils ont un code de bonne conduite que nous, nous allons nous investir pour sa vulgarisation pour que les élèves, les parents d’élèves et les étudiants sachent que ces structures existent afin qu’ils s’impliquent. Parce que si nous voulons lutter contre ce fléau, il faudrait que tout le monde s’y mette,>> a fait savoir Souleymane Sow.

Quand au ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, les attentes à la fin de ces périodes de sensibilisation, sont énormes. C’est pourquoi Aboubacar Mandela Camara qui a représenté le ministre Guillaume Harwing à ce lancement, invite les élèves à <<s’impliquer dans cette campagne afin de minimiser les violences sur les couches vulnérables surtout en mieux scolaires.>>