Kankan :un »journaliste » arrêté pour vol de moto –

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À kankan le vol des motos continue de plus belle dans la commune urbaine. Même les lieux de culte ne sont pas épargnés. Le dernier cas en date remonte au dimanche 26 novembre à la grande mosquée où une moto de marque Néo a été volée puis retrouvée . Un prétendu journaliste est indexé. Il s’agit de Seydou Traoré communément appelé Layeba. Suite aux différentes réactions qu’à suscité cet acte,les associations de presse notamment l’AJRK ,le collectif des Directeurs de Radios et le syndicat ont tenu une réunion d’urgence dans la matinée de ce lundi à la radio rurale au cours de laquelle plusieurs sanctions ont été prises.

D’abord le Secrétaire Général de l’antenne régionale du SPPG est revenu sur le contexte de la rencontre.

 

” C’est par rapport à un cas de vol qui voulait ternir l’image de la corporation à Kankan. Ce matin donc nous étions en conclave,on a demandé l’accusé qui nous a expliqué ce qui s’est passé. Nous avons demandé les autorités à tous les niveaux (justice, sécuritaire) pour mettre le monsieur à la disposition des autorités compétentes. Car il n’est pas journaliste, c’était un collaborateur extérieur voir un griot. Il faisait aussi l’usurpation de titres dans des villages pour dire qu’il est correspondant d’un tel ou tel organe ce qui est faux…On a essayé de faire un ramassé de la situation, l’enregistrer pour qu’il présente ses excuses de façon officielle à toute la Corporation et voir la population de Kankan” a t’il expliqué.

Parlant des mesures importantes prises contre le principal concerné,le secrétaire général du syndicat régional de la presse privée a énuméré ce qui suit : “la décision finale, il est à retenir que l’accusé Layeba qui travaillait à futur médias et horizon à un moment donné n’est plus journaliste. Il ne pratiquait pas le métier . Son métier c’était pour voler les gens. Il a été retenu de le mettre à la disposition des agents de sécurité, retirer les gilets et badges de presse qu’il détient,mettre en demeure les responsables religieux pour éviter d’écrire sur les gilets PRESSE de leurs communiquants et aussi l’interdiction de pratiquer le métier de journaliste. Telles sont nos décisions finales” a précisé Michel Pivi à l’issue de la rencontre.

Le prétendu journaliste quant à lui a reconnu les faits qui lui sont reprochés tout en précisant qu’il a quitté le métier de journaliste depuis belle lurette. “Je vous présente mes excuses. C’est moi qui ai pris la moto. Grâce à moi la presse de Kankan a été ternie. je rappelle que je ne suis pas journaliste…je suis chauffeur en même temps parolier” a t’il dit.

Après cet acte ,les responsables de médias et le syndicat ainsi que l’association des journalistes de Kankan réitérent leur engagement à assainir la corporation dans le Nabayah et traquer celles et ceux qui se font passer pour des journalistes .

Source : Kankan 24.com

GrandMinka