ce que Lounceny Fall n’a pas voulu dire… –

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François Lounceny Fall était porte parole de l’alliance Arc-en-ciel du candidat Alpha Condé en 2010.  A l’époque, dans l’entre deux tours, des rumeurs d’empoisonnement  des militants de l’alliance Arc-en-ciel  lors d’un meeting le vendredi 22 octobre 2010 au palais du peuple ont entrainé des violences meurtrières dans le pays. 

Actuellement candidat du parti l’Union Nationale des Patriotes de Guinée ( UNPG), pour les prochaines élections présidentielles en Guinée, ce souvenir épouventable et meurtrier suit l’ancien ministre des Affaires Etrangères d’Alpha Condé et de Lansana Conté comme l’homme et son ombre. Ce lundi matin, il a fait une intervention chez nos confrères de Fim guinée où selon l’opinion collective, il n’a non seulement pas été convaincant mais il a également négligé le rôle qu’il avait joué dans cet incident qui a porté un coup dur à l’unité nationale et qui reste toujours présent. 

En écoutant Lounceny Fall chez nos confrères de Fim et sachant ce qui s’était passé, peut-on aisement imaginer que M. Fall est un pyromane qui chuchote au feu, un agresseur qui murmure au secours ?

Nous vous livrons ici un article de presse écrit et affiché par le site AfricaLog.com le 26 Oct 2010 : 

La transition traverse une période fragile. Des rumeurs d’empoisonnements des militants de l’alliance Arc-en-ciel du candidat Alpha Condé lors d’un meeting le vendredi 22 octobre 2010 ont entrainé des violences dans le pays.

Les contradictions des hommes politiques et des autorités compétentes ne rassurent pas.

Selon l’alliance Cellou Dalein Président cette affaire d’empoisonnement est une manipulation des adversaires politiques pour inciter à la violence.

Le candidat Cellou Dalein Diallo a déclaré lors d’une conférence de presse samedi 23 octobre:« On a recruté des enfants, on les a emmenés à l’hôpital Ignace Deen pour dire qu’ils ont été intoxiqués par de l’eau. Heureusement que les médecins ont démenti. Il n’y avait aucun jeune qui a été intoxiqué.»

La directrice de l’hôpital national Ignace Deen, Hadja Fatoumata Binta Diallo qui a déclaré vendredi 22 octobre qu’il n’y avait pas de cas d’intoxications et de décès dans sa structure sanitaire a été suspendue par le Premier ministre Jean-Marie Doré pour «violation du devoir de réserve et faute grave».

Le porte parole de l’alliance Arc-en-ciel, M. François Louncény Fall a affirmé samedi lors d’une conférence de presse: «il y a une trentaine de victimes qui souffrent des maux de ventre et autres douleurs. Il y a eu deux morts: un à la clinique Ambroise Paré et un autre à la Clinique de Bellevue au quartier Kamilia.»

M. Fall a également déclaré : «le camion qui est à l’origine de tout ce drame, a été arrêté et pillé de son contenu. Dans ce camion, il y avait des sachets d’eau et de l’acide.» Des accusations graves.

Le Ministère de la Santé affirme que «120 cas suspects d’intoxication» ont été enregistrés.

En attendant les résultats des analyses médicales, le Premier ministre Jean-Marie Doré a insisté que «personne n’a le droit d’avancer une hypothèse publiquement».

Lors de son message à la Nation le 23 octobre, le général Sekouba Konaté a rappelé que « des enquêtes sont en cours pour faire toute la lumière et établir la vérité » sur les événements qui ont troublé la paix dans le pays.

Une synthèse de la rédaction

Source: https://www.africalog.com/node/5126