Si jadis, les tâches étaient réparties culturellement selon le genre en Afrique, la tendance est entrain de changer dans la pratique selon le constat sur le terrain.
C’est le cas de Adama Bah, conductrice de “moto tricycle”, le est aujourd’hui une bien appréciée dans la ville de Kindia.
D’abord Diplômée en plomberie dans un centre de formation professionnelle, ce malgré sa féminité, Adama Bah emboîte les pas de son père qui à un moment donné était conducteur de “taxi-moto”.
Interrogé elle souligne << J’ai appris ce métier avec mon père qui aimait beaucoup ce métier, contrairement à ma mère, qui détestait me voir le pratiquer. Ce métier m’est bénéfique parce que j’arrive à subvenir à mes besoins et aussi j’aide ma famille dans ça>> confie t’elle.
Sur la nécessité de l’activité qu’elle exerce, notre interlocutrice réagi en ces termes. << J’ai commencé à conduire la moto depuis que j’étais chez moi à Telimélé en 2019. Ce n’était pas facile, mais c’est ce courage qui m’a aidé aujourd’hui à avoir la confiance de certains vendeurs. Parce qu’actuellement je travaille avec les grossistes qui me donnent beaucoup de marchandises, que je fais ravitailler à leurs clients dans les différentes localités. Je travaille de 9h à 18h, parfois je peux rester tardivement dans la ville>> nous explique Adama Bah.
Malgré les difficultés du métier, Adama Bah aspire toujours évoluer dans son domaine d’activité afin d’inciter ces paires à prendre leur destin en main.
Il