La deuxième journée du Colloque international sur la régulation médiatique des élections à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle se poursuit dans un hôtel de la capitale béninoise. Les discussions se sont concentrées sur l’impact croissant des nouvelles technologies sur les processus électoraux.

Après une intervention d’un expert électoral béninois sur l’influence du numérique sur la transparence des élections, l’attention s’est portée sur la contribution des médias et de la société civile dans la lutte contre la désinformation électorale à l’ère de l’intelligence artificielle.
Ce sous-thème a été introduit par Boubacar Yacine Diallo, président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) de Guinée, et présenté par Gervais Loko, expert en gouvernance et démocratie.
En tant que président du panel, Boubacar Yacine Diallo a souligné une tendance préoccupante : le recours croissant des acteurs politiques à l’intelligence artificielle durant les périodes électorales dans les pays africains.
Selon le Service Communication de la HAC, qui a relayé ces informations, cet outil est utilisé pour manipuler l’information, influencer les électeurs et, in fine, peser sur les résultats des élections.
Le conférencier a ensuite détaillé les actions que les Organisations de la Société Civile (OSC) et les médias peuvent entreprendre pour contrer la désinformation en période électorale. Parmi les solutions mises en avant, le fact-checking, en encourageant des conventions regroupant experts et journalistes, a été particulièrement recommandé comme un outil essentiel.
Oumou Baillo Diallo