Le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation était ce vendredi 16 février 2024, à travers un atelier d’information et de sensibilisation des partis politiques sur le programme national de recensement administratif à vocation d’état civil (PN-RAVEC) en vue de la rendre plus efficace dans le pays les 16 et 17 février.
« Comme vous le savez, dans le cadre de la mise en œuvre du chronogramme de la transition, le recensement administratif à vocation de l’état civil est le deuxième point inscrit. C’est ce recensement qui permettra de doter le pays d’un fichier d’état civil, d’un registre national d’état civil et du fichier électoral. Ce recensement permettra également de doter même la gouvernance du pays d’un fichier propre, avec le système de santé et de sécurité du système judiciaire, et de l’ensemble des services liés à fiscalité et à tout ce qui contient la vie du citoyen dans le pays. Comme la semaine dernière on annonçait la disponibilité des logiciels devant permettre de faire le recensement. Cette semaine, nous avons bouclé la phase de sélection des organisations non gouvernementales qui doivent conduire des actions de mobilisation sociale et de sensibilisation dans les ménages sur le territoire national», a affirmé le ministre Mory Condé.
« Nous avons estimé ces jours que les acteurs politiques réunis au sein de l’ensemble des coalitions des partis politiques sont incontournables, donc il fallait les réunir pour leur expliquer le bien fondé de cette campagne qui doit démarrer, afin qu’ils puissent mobiliser au niveau de leur Q.G. Nous avons estimé qu’il fallait les réunir pour partager le processus du conduite de la campagne de mobilisation des citoyens en faveur des recensements, avant le déploiement des 9 milles 800cent 18 agents ascenseurs, qui vont être recruté à partir de la semaine prochaine, formés et déployés pour conduire d’abord l’enquêtes ménages porte à porte sur l’ensemble du territoire national, et également procéder au recensement de l’ensemble des citoyens, afin de constituer le fichier de l’état civil, ensuite le registre national des personnes physiques. Et tiré de ce registre national des personnes physiques, les citoyens guinéens qui ont 18 ans pour constituer le fichier électoral, et allé vers le referendum constitutionnel, qui devait permettre d’adopter la nouvelle constitution qui est encours d’élaboration du conseil national de la transition, comme ça été annoncé dans le discours du fin d’année, du chef de l’Etat », a déclaré le ministre.
Sana Sylla