Affaire du Nouveau-né volé : Le C.M.C de Ratoma sort de son silence et rétablit les faits

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 Accusé d’implication dans l’affaire choquante du vol d’un nouveau-né survenu le 1er octobre 2025, le Centre Médical Communal (C.M.C) de Ratoma a décidé de mettre fin à la vague de désinformation.

Par la voix de sa délégation syndicale des professionnels de santé, l’établissement a tenu à rétablir catégoriquement la vérité et à rassurer ses patients quant à la sécurité et à l’intégrité de ses services.

La révélation de cet incident malheureux, perpétré par une personne extérieure, a exposé le personnel du C.M.C. de Ratoma à une campagne de diffamation et à des accusations infondées, minant le travail colossal abattu quotidiennement par les médecins, sages-femmes, et infirmières.

Le syndicat a attendu que les enquêtes des autorités compétentes progressent pour s’exprimer, marquant ainsi son respect de l’État de droit et des procédures judiciaires.

Dans une déclaration sans équivoque, Mory Kourouma, Secrétaire Général Adjoint de la Fédération des Professionnels de Santé, a apporté des éclaircissements cruciaux, insistant sur la distinction fondamentale entre les agents du C.M.C. et les auteurs du délit.

« J’insiste : les infirmières incriminées ne sont pas du C.M.C. de Ratoma », a affirmé M. Kourouma. Il a confirmé que si 17 agents de l’établissement avaient été initialement interpellés au moment des faits, les services d’enquête, grâce à leur expertise et leur capacité à faire le distinguo, ont rapidement permis à tous les agents du C.M.C. de regagner leurs foyers et leurs fonctions.

L’acte de vol a été commis par une tierce personne qui a dérobé le nouveau-né aux environs de 9h du matin pour tenter de l’enregistrer dans une autre structure sanitaire, Le Flamboyant à Petit Simbaya, en collaboration avec une proche y exerçant. Heureusement, grâce au travail héroïque des enquêteurs, la femme à l’origine du vol, son mari, et les complices du Flamboyant ont été appréhendés.

M. Kourouma a souligné l’importance de ce rappel pour rassurer la population : « À ce jour, tous nos médecins, infirmières et sages-femmes répondent à l’appel des différents services du centre médical pour le bien des patients. Celles qui sont arrêtées ne sont pas du C.M.C. de Ratoma. »

Face à l’émoi suscité, la Direction Générale du C.M.C. a réagi en renforçant drastiquement la sécurité de ses installations. Le syndicaliste a notamment fait état d’un cordon sécuritaire strict et de l’instauration de badges de contrôle obligatoires pour accéder, par exemple, à la maternité.

« Ici, on ne badine pas avec la vie de nos patientes et de leurs nouveau-nés », a martelé le Secrétaire Général Adjoint.

 L’objectif premier est de rassurer les familles et d’assurer des soins dans un environnement de confiance maximale.

Reconnaissant que la charge morale d’un tel incident est « costaud » pour tout professionnel de santé, le syndicat a décidé de prendre la parole non pour « répliquer », mais pour faciliter la compréhension à ceux qui ont « précipitamment pris les devants dans ce dossier » en accablant injustement l’établissement.

Malgré les « aléas » inhérents à tout métier, le C.M.C. de Ratoma, l’un des plus anciens et plus efficaces centres médicaux de Conakry, prend conscience de l’immense attente de la population qui y afflue toute l’année.

La direction et le personnel réaffirment leur engagement total : la rigueur, la vigilance, la protection, la sécurité, et l’humanitaire sont les maîtres mots qui guident l’action quotidienne de ce centre vital pour la communauté. Le C.M.C. de Ratoma s’engage à maintenir les standards d’excellence et de sécurité pour la santé de tous.

Mathé Bah

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