Accueil POLITIQUE Bah Oury : ‘ »Les opposants ont perdu face à la volonté populaire' »
Le Premier ministre guinéen Bah Oury s’est exprimé sur les résultats du référendum constitutionnel, assurant que le vote massif en faveur du « Oui » marque le début d’une nouvelle ère politique pour le pays.
Lors d’un point de presse tenu après l’annonce des résultats provisoires ce mercredi à Conakry, il a réaffirmé l’engagement des autorités à restaurer l’ordre constitutionnel, promettant des élections dans le courant de l’année 2025.
Le chef du gouvernement a clarifié le calendrier électoral, précisant que le président de la République avait déjà annoncé que 2025 serait une « année électorale ».
Après l’étape cruciale du référendum, Bah Oury a indiqué que d’autres scrutins notamment les élections présidentielle, législatives, communales, sénatoriales et régionales seront programmés.
Interrogé sur les appels au boycott lancés par les « Forces vives », le Premier ministre a défendu le résultat du référendum, le qualifiant d’expression de la souveraineté populaire. « Une étape historique est en train d’être tournée », a-t-il déclaré, ajoutant que le taux de participation de 86,42 % et la victoire écrasante du « Oui » avec près de 90 % des voix étaient un « principe de réalité ».
Il a qualifié l’opposition de « mascarade » et a mis en garde les « contre-pouvoirs » qui « ne cherchent qu’à discréditer », affirmant qu’ils perdraient la confiance du peuple.
Le Premier ministre a également abordé la nécessité de construire un État moderne doté de contre-pouvoirs « efficaces et responsables ».
Il a insisté sur l’importance de « ressources humaines de qualité avec une vision ouverte, constructive et un sens élevé » pour que ces contre-pouvoirs puissent « accompagner la construction et l’édification d’une société démocratique, résiliente et moderne ».
En fin, Bah Oury a déclaré que le CNRD est en passe de « remplir ses engagements vis-à-vis du peuple de Guinée », avec l’objectif de bâtir un État inclusif et résilient, fondé sur une économie diversifiée, comme l’illustre le « programme Simandou 2040 ».
La rédaction