
Dans le paysage médiatique guinéen, il existait une figure particulière qui gravitait en grande pompe dans une radio privée. Ce « journaliste », dont le niveau de français peine à masquer les lacunes, s’est tristement illustré à l’époque par son acharnement contre l’opposition et sa propension à semer la haine.
Ses interventions radiophoniques, souvent plus proches du pamphlet que de l’analyse, sont un réquisitoire constant contre les figures de l’opposition. Incapable de construire une argumentation solide, il se contente d’attaques ad hominem, de calomnies et de raccourcis fallacieux. Ses propagandes haineux et clivants contribuaient à exacerber les tensions politiques et à diviser la société. Tout sauf le journalisme !
Mais son rôle ne se limitait pas à distiller son fiel sur les ondes. La nuit, il se transformait en quémandeur zélé, écumant les bureaux des ministres pour solliciter des faveurs et des subsides. Son comportement, oscillant entre flagornerie et mendicité, témoigne d’un manque de déontologie et d’une soif de reconnaissance.
De plus, il est de notoriété publique que ce journaliste a un niveau de français qui, selon plusieurs observateurs, demeure assez limité.
Son manque d’aisance dans la langue n’a pas empêché sa carrière, mais cet aspect soulève des interrogations sur sa compétence professionnelle.
Ironie du sort, son parcours a été récompensé par une nomination dans une ambassade, une distinction qui, pour beaucoup, n’est qu’une conséquence de ses agissements opportunistes.
La nomination dans une institution aussi prestigieuse aurait dû revenir à une personne ayant fait preuve d’une éthique irréprochable, mais au contraire, elle semble être l’aboutissement d’une série de compromis douteux.
Dernier avatar de sa dérive, il s’attaque désormais à un ancien ministre d’État, un homme respecté pour son intégrité et son engagement pour le développement de la Guinée. Cette attaque, motivée par un désir de plaire à un bienfaiteur, témoigne de son cynisme et de son absence de scrupules.
Ce « journaliste », symbole d’un certain type de journalisme prébendier, illustre les dérives d’un système où la complaisance et la servilité sont récompensées. Son parcours, marqué par la haine, la trahison, le manque de professionnalisme et la misère, est une tache sur la profession de journalisme et un frein à la construction d’une société démocratique et apaisée.
Aboubacar Sidibé