Le choix entre Donald Trump et Kamala Harris est perçu comme un « choix du moindre mal » en fonction des perspectives politiques, des valeurs et des priorités individuelles. Pour certains électeurs, Trump, en tant que représentant de l’aile dure et/ou des extrémistes intransigeants du Parti républicain, incarne une approche conservatrice, identitaire, protectionniste et puritaine sur des questions économiques, sociales et culturelles, tandis que Mme Harris, en tant que figure de l’élytre wokiste du Parti démocrate et vice-présidente d’une administration dépassées par les événements, est vue comme chaperon des politiques progressistes sur des thèmes tels que les droits civiques, le changement climatique, la santé et les transgressions des normes hétérosexuelles.
Cela fait de l’élection présidentielle du 5 novembre un référendum pour ou contre M. Trump.
L’élection s’annonce effectivement comme un moment clé pour le paysage politique américain, opposant des visions du monde profondément dissemblables, disparates sur des enjeux à la fois cruciaux et polarisants. D’un côté, l’ancien président Donald Trump serait l’apôtre d’une approche isolationniste et nationaliste, mettant l’accent sur des valeurs identitaires qui séduisent une partie importante de l’électorat cherchant à préserver ce qu’il considère comme des traditions et des priorités américaines face à une mondialisation perçue comme menaçante.
De l’autre, Kamala Harris, en tant que candidate démocrate, incarne des idéaux d’ouverture et de diversité, signalant un engagement vers un avenir plus inclusif et mondial. Elle promeut des politiques qui favorisent l’interconnexion, la coopération internationale et les droits civiques, ce qui peut attirer les électeurs favorables à un renouveau progressiste.
Ainsi, ce duel n’est pas seulement une bataille entre deux candidats, mais également une confrontation entre deux visions du pays et du monde. Les électeurs seront appelés à se prononcer sur les valeurs qu’ils souhaitent voir prévaloir et sur la direction stratégique que les États-Unis doivent prendre dans un contexte mondial complexe. Les enjeux économiques, sociaux et environnementaux seront alors déterminants dans cette décision.
La notion de « choix entre peste et choléra ou choix du moindre mal » se réfère souvent à la nécessité de faire un choix pragmatique dans un contexte où aucun candidat ne correspond pleinement aux convictions d’un électeur. Certains pourraient estimer que l’un des candidats pose plus de risques que l’autre, que ce soit en termes de politiques, de caractère ou de vision pour l’avenir du pays.
Ce débat souligne les clivages politiques et les préoccupations qui animent le paysage électoral américain. Les raisons pour lesquelles quelqu’un pourrait préférer l’un ou l’autre dépendent largement de leurs propres valeurs idéologiques et de leurs priorités politiques et non pas parce l’un des protagonistes serait plus éthéré que l’autre.
Il est vrai que certains observateurs du Sud global perçoivent Kamala Harris et Donald Trump de manière similaire en raison de leurs positions sur des questions géopolitiques, notamment en lien avec le conflit israélo-palestinien. Leur inconditionnelle soutien à Benyamin Netanyahou et à ses actions militaires indiscriminées avec le massacre de dizaines de milliers de Palestiniens suscite des critiques, en particulier dans le contexte de la violence et des souffrances humaines à Gaza et ailleurs dans la région.
Cette perception est aussi influencée par une vision plus large nourrit par des politiques impérialistes et des interventions militaires des États-Unis à travers le monde. Pour beaucoup, cela soulève des questions sur la continuité des politiques américaines, indépendamment des différences partisanes ou des styles de leadership.
En fin de compte, ces critiques soulignent les attentes de justice et de paix dans les conflits, et la nécessité de considérer les effets des décisions politiques du prochain maitre de Washington sur l’ensemble des populations du monde.
Quand l’Occident collectif se montre craintif.
L’idée d’une nouvelle présidence Trump suscite évidemment des craintes au sein de l’Occident dit collectif pour plusieurs raisons. Premièrement, sa politique étrangère souvent imprévisible et ses supposées positions isolationnistes pourraient déstabiliser les alliances traditionnelles, comme l’OTAN, et remettre en question l’engagement des États-Unis envers des partenaires traditionnels. De plus, les préoccupations concernant le populisme et le nationalisme conjecturés, qui auraient été amplifiés sous sa première présidence, pourraient encourager des mouvements similaires dans d’autres pays, altérant le paysage politique international. Les questions liées aux droits de l’homme et à la démocratie pourraient également être mises en retrait, ce qui inquiète de nombreux pays européens et alliés.
Les récents sondages favorables à Donald Trump, à quelques jours de l’élection peuvent sont de nature à susciter des inquiétudes en Occident. Les dirigeants européens et les observateurs de la scène politique américaine craignent que son retour à la présidence n’entraîne des changements significatifs dans la politique étrangère et même intérieure des États-Unis. Cette situation pourrait créer une incertitude quant à la continuité des alliances traditionnelles, par rapport à la gestion des crises internationales et les engagements des États-Unis sur des questions cruciales comme le climat, les droits de l’homme, la démocratie et le commerce international. La possibilité d’un retour aux politiques plus radicales et à un discours populiste pourrait également exacerber les tensions politiques à l’intérieur même des pays occidentaux.
Les dirigeants européens et d’autres alliés pourraient se retrouver dans une position délicate, devant naviguer entre leurs propres intérêts nationaux et une administration américaine potentiellement imprévisible. Cela pourrait également influencer les élections et les mouvements politiques dans d’autres pays, alimentant des sentiments nationalistes et populistes. En somme, ces sondages peuvent aussi semer un vent de panique et d’incertitude au sein de l’Occident. La crainte d’un Donald Trump hyper puissant, qui pourrait exercer une influence dominante sur ses partenaires et ignorer le droit international, est une préoccupation partagée par de nombreux acteurs en Occident. Un retour à la présidence pourrait entraîner une remise en question des normes établies en matière de diplomatie, de coopération multilatérale et de respect des institutions internationales.
L’aspiration de Donald Trump à un pouvoir absolu avec des collaborateurs et des alliés dociles et obéissants soulève des inquiétudes quant à la manière dont il pourrait utiliser ses immenses pouvoirs présidentiels. Les décisions unilatérales, les retraits des accords internationaux, et une approche plus agressive envers certains pays pourraient exacerber les tensions géopolitiques et affaiblir les alliances historiques. De plus, une telle situation pourrait encourager d’autres dirigeants autoritaires à adopter des comportements similaires, minant ainsi l’ordre mondial basé sur des règles. Les implications pour des questions essentielles comme le climat, les droits de l’homme et la sécurité collective pourraient être considérables, rendant la coopération internationale encore plus difficile. En résumé, la perspective d’un Trump aux commandes, avec un pouvoir renforcé et une attitude désinvolte envers le droit international, suscite des inquiétudes quant à la stabilité et à la coopération mondiale. Enfin, les tensions économiques, notamment en matière de commerce internationale et des sanctions économiques contre des pays rivaux pourraient se raviver, entraînant des répercussions sur les marchés mondiaux et les relations diplomatiques. Ultimement, une nouvelle présidence Trump pourrait créer une incertitude qui inquiète de nombreux pays au sein de l’Occident collectif.
L’Union européenne sur le vive
Il est vrai que l’élection de Donald Trump en 2016 avait provoqué des tensions entre les États-Unis et l’Europe, notamment en raison de sa politique étrangère et de ses décisions concernant des organismes internationaux. Le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Accord de Paris sur le climat a été perçu négativement par de nombreux dirigeants européens, qui considèrent ces accords comme essentiels pour la collaboration internationale sur des questions de santé publique et de changement climatique. Aussi, sa politique étrangère prétendument imprévisible, son approche unilatérale et ses critiques envers des institutions comme l’OTAN ont suscité des préoccupations au sein de l’UE. Les positions de M. Trump sur le commerce international et les droits des nouvelles minorités sexuelles pourraient créer des tensions, remettant en question des partenariats économiques établis depuis longtemps. Finalement, la perception de Trump en tant qu’homme d’État peut varier considérablement selon les perspectives politiques et les priorités des pays européens. Cette ambivalence reflète les défis complexes auxquels l’UE fait face dans un contexte géopolitique en évolution.
En revanche, l’élection de Kamala Harris à la présidence, est perçue sous un jour plus positif par certains Européens, en raison de son engagement en faveur des alliances internationales, du multilatéralisme et des problématiques environnementales. Sa vision pourrait favoriser de meilleures relations transatlantiques et une coopération renforcée sur des enjeux globaux comme le climat, les nouvelles valeurs socioculturelles et la sécurité. Les préoccupations des dirigeants européens concernant le budget militaire de l’OTAN et leur pression pour augmenter les dépenses militaires reflètent également une crainte d’abandon potentiel par les États-Unis, surtout en période d’incertitude géopolitique. Une administration démocrate pourrait être vue comme plus encline à travailler en étroite collaboration avec les pays européens pour relever ces défis collectifs. Ces dynamiques politiques illustrent l’importance des élections américaines pour l’Europe et la manière dont elles peuvent influencer non seulement les relations bilatérales, mais aussi la coopération sur des enjeux mondiaux cruciaux. Les préférences des Européens concernant les dirigeants américains, comme Kamala Harris par rapport à Donald Trump, peuvent s’expliquer par plusieurs facteurs liés à la politique étrangère et à la perception de la sécurité au sein de l’OTAN :
Approche multilatérale : Harris, en tant que vice-présidente et membre de l’administration Biden, représente une approche multilatérale en matière de politique étrangère. Les Européens tendent à apprécier les efforts pour renforcer les alliances, notamment au sein de l’OTAN, et sont souvent préoccupés par l’isolationnisme perçu sous l’administration Trump.
Engagement envers l’OTAN : L’administration Biden a réaffirmé son engagement envers l’OTAN et l’importance de l’article 5, qui stipule que l’attaque contre un membre est une attaque contre tous. Contrairement à Trump, qui avait mis en doute la pertinence de l’OTAN et critiqué certains alliés pour ne pas atteindre leurs objectifs de dépenses militaires, Harris et Biden affichent une volonté de soutenir l’Alliance.
Valeurs partagées : Beaucoup d’Européens voient Harris et Biden comme des défenseurs de valeurs démocratiques communes, ce qui peut renforcer la confiance dans la coopération en matière de sécurité. Les préoccupations sur la montée des autocraties et la nécessité d’une réponse collective peuvent également jouer un rôle.
Stabilité politique : La présidence de Trump a été caractérisée par des périodes d’incertitude et des politiques parfois imprévisibles. Pour beaucoup, cela a généré des inquiétudes quant à la stabilité des États-Unis en tant que partenaire stratégique.
Réponse aux menaces communes : Sous l’administration Biden, les États-Unis ont adopté une position plus proactive face à des menaces telles que la Russie et la Chine, ce qui est souvent perçu comme une nécessité par les Européens pour leur propre sécurité.
Ces éléments contribuent à la préférence des Européens pour une direction comme celle de Harris, perçue comme plus fiable et cohérente en matière de sécurité et d’engagement envers l’OTAN.
Démocrates et Républicains : belliqueux?
Le débat autour de l’engagement militaire des États-Unis sous les administrations démocrates et républicaines est complexe et souvent empreint de passion. Les critiques à l’encontre des dirigeants américains, qui les accusent d’être des « va-t’en guerre », se basent souvent sur des événements historiques relativement récents, comme l’intervention en Irak sous George W. Bush, qui a été largement contestée et a eu des conséquences durables. Concernant Obama, certains détracteurs estiment qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour contrer l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, considérant cela comme un signe de faiblesse sur la scène internationale. De même, sous la présidence de Joe Biden, l’escalade du conflit en Ukraine a suscité des critiques, bien que Biden ait renforcé les sanctions contre la Russie et apporté un soutien significatif à l’Ukraine. D’un autre côté, les partisans de Donald Trump affirment que son mandat a connu une réduction des engagements militaires directs et des interventions à l’étranger, soulignant cela comme une réussite de sa politique « d’Amérique d’abord ». Ils considèrent que M. Trump a été capable de mener une diplomatie différente, notamment en cherchant à établir des accords de paix au Moyen-Orient sans recourir à l’usage de la force. Cette dichotomie dans les opinions témoigne de la polarisation politique aux États-Unis, où la manière dont les administrations gèrent les affaires étrangères est souvent utilisée comme un outil de critique ou de justification. Les conséquences des décisions prises à ce niveau résonnent non seulement sur le plan international, mais affectent également les paysages politique et social intérieur.
Trump et les fortes velléités LGBTQ+ aux États-Unis.
Il est vrai que Donald Trump a suscité des préoccupations et des critiques concernant ses positions sur divers sujets sociaux, y compris les droits des LGBTQ+, le féminisme et les questions raciales. Ses critiques soutiennent qu’il a souvent adopté des discours et des politiques qui sont perçus comme discriminatoires, ce qui renforce les sentiments d’angoisse au sein de ces communautés. En ce qui concerne la question des écoles et de l’identité de genre, Trump a exprimé son opposition à l’approche de certains établissements qui « soutiennent ou promeuvent » les transitions de genre pour les mineurs. Cela a contribué à la perception qu’il mène une campagne ciblant spécifiquement les droits et la reconnaissance des personnes transgenres.
Le terme « wokiste » est souvent utilisé par ses partisans pour critiquer ceux qui veillent à la justice sociale et aux droits des minorités, mais il est également utilisé de manière péjorative pour désigner ceux qui sont perçus comme excessivement engagés dans des luttes culturelles. Cette utilisation du langage peut certainement intensifier les tensions entre les différentes parties de la société et exacerber les sentiments de division.
Vue d’Afrique
On observe avec beaucoup d’ahurissement à quel point les opinions publiques africaines semblent favorables à Donald Trump, malgré ses commentaires controversés, ses outrances ordurières sur Haïti et l’Afrique qu’il qualifie amicalement de « Shithole countries », littéralement « pays de merde », pour limiter le florilège de ses affabilités à ces quelques mots. Cette ambivalence peut s’expliquer par plusieurs facteurs. D’une part, nombre d’Africain perçoivent l’ancien président américain comme un leader qui, malgré ses incartades racistes, avait plutôt mis l’accent sur des relations économiques et commerciales avec l’Afrique, notamment à travers des initiatives comme l’AGOA (African Growth and Opportunity Act). Nonobstant les déclarations ubuesques de M. Tromp et lorsqu’il dit notamment « nous ferons en sorte de restreindre la théorie critique de la race et la folie transgenre dans nos écoles; nous empêcherons les hommes de pratiquer des sports féminins »; les Africains choisissent de se concentrer sur son rejet de ce que eux-mêmes considères comme étant des déviances sexuelles contrenatures.
Des déclarations de Donald Trump suscitent souvent des réactions passionnées, tant aux États-Unis qu’à l’international. Son opposition à certaines théories académiques et à la participation des transgenres dans les sports féminins résonne avec une partie de l’électorat qui partage ses préoccupations sur les questions de genre et de sexualité. Pour la plupart des Africains, cette position est perçue comme une défense des valeurs traditionnelles, ce qui explique leur attention sur son rejet de ce qu’ils considèrent comme des « déviances ». Le style de Donald Trump et son discours en faveur des valeurs sociétales traditionnelles suscitent des débats sur les droits humains et l’inclusion, des thèmes qui sont de plus en plus discutés dans de nombreux pays africains. Les opinions sur ces questions sont largement uniformes au sein des sociétés africaines.
D’autre part, la méfiance envers l’administration Biden, en particulier en ce qui concerne la diplomatie des sanctions, joue un rôle important dans la circonspection des Africains vis-à-vis d’une éventuelle administration Harris. Les critiques des politiques de l’administration Biden sur les questions de droits LGBTQ+ provoquent des inquiétudes dans des sociétés où des valeurs plus conservatrices prédominent. Cela a pu amener une majorité d’Africains à voir Trump comme un moindre mal, surtout en matière de politique étrangère et de respect des traditions culturelles.
Cette dynamique souligne la complexité des perceptions internationales et les nuances qui existent dans les relations entre les États-Unis et les pays africains. Les opinions ne sont pas monolithiques et peuvent être influencées par des considérations économiques, culturelles et politiques variées. Kamala Harris est perçue en Afrique comme l’héritière d’une administration protectrice des fantasmes sexuels libertaires les plus fous. Cette perception de Mme Harris vient effectivement influencer des préoccupations culturelles et des valeurs traditionnelles. Certains voient en elle une représentante de ce qu’ils considèrent comme des idéologies occidentales, notamment en matière de droits LGBTQ+ et de libertés individuelles, qui peuvent entrer en conflit avec les normes culturelles de nombreux pays africains. Les sanctions imposées par l’administration Biden à l’encontre de pays africains adoptant des lois anti-LGBTQ+ ont fortement renforcé cette image. Cela éveille et renforce des sentiments de rejet ou de méfiance envers une diplomatie perçue comme intrusive, visant à imposer des valeurs jugées incompatibles avec les traditions africaines. Cette appréhension vient également alimenter une dynamique de résistance, où certains leaders africains utilisent cette opposition aux valeurs occidentales pour renforcer leur légitimité interne et mobiliser des soutiens. Ainsi, la figure de Kamala Harris, en tant que vice-présidente, est vue comme emblématique d’une approche perçue comme imposante, exacerbant les tensions entre les valeurs traditionnelles et les nouvelles valeurs occidentales.
Ces perceptions sont complexes et semblent prendre racine partout sur le continent noir, mais elles soulignent aussi les défis que rencontrent les administrations américaines lorsqu’elles cherchent à promouvoir des valeurs qu’elles décrètent universelles, sans égard aux spécificités culturelles des sociétés africaines.
La résistance à la présence des Drags Queens ou travestis masculin et à la visibilité LGBTQ+ dans les écoles est souvent alimentée par des mouvements conservateurs, notamment au sein des églises évangéliques américaines. Ces groupes représentent une part significative de la base électorale de Donald Trump, illustrant comment les questions de moralité et de valeurs traditionnelles peuvent mobiliser des électeurs autour de figures politiques. En parallèle, la position du Pape François sur la bénédiction des couples homosexuels constitue un contraste marqué avec certaines attitudes conservatrices, qui trouvent un écho auprès de diverses communautés à travers le monde, notamment en Afrique. Dans de nombreux pays africains, des lois et attitudes largement homophobes persistent, souvent justifiées par des interprétations culturelles ou religieuses qui considèrent l’homosexualité comme incompatible avec les valeurs locales. Ainsi, les débats autour des droits des LGBTQ+ révèlent des fractures non seulement sur le plan religieux, mais aussi sur les plans culturel et politique, engendrant des tensions qui transcendent les frontières géographiques. Les alliances et les oppositions qui en découlent façonnent des mouvements sociaux et politiques divers, chacun cherchant à s’accrocher à sa vision du monde.
Les questions liées aux droits des LGBTQ et à la préservation des valeurs traditionnelles sont des préoccupations significatives dans les pays africains. Les Africains estiment que les valeurs culturelles et religieuses doivent prévaloir sur les droits des minorités sexuelles, y compris les droits LGBTQ. Cette conviction vient influencer les opinions publiques africaines sur des personnalités politiques comme Donald Trump, dont certaines positions peuvent résonnent avec des valeurs. De plus, des relations entre l’Afrique et les États-Unis peuvent être perçues à travers le prisme de ces questions socioculturelles. Pour une majorité d’Africains, des sujets tels que la croissance économique, les investissements et le développement peuvent être jugés à l’aune de l’adhésion aux normes culturelles locales. Par conséquent, des personnalités politiques comme Donald Trump ou J. D. Vance qui adoptent des positions jugées plus alignées sur ces valeurs traditionnelles accueillent une certaine popularité.
Auteur : Goïkoya Kolié, juriste, notre collaborateur depuis Canada