Le concours d’entrée dans les établissements d’enseignement technique et de formation professionnelle session 2024-2025 a démarré ce jeudi 26 septembre 2024, à l’école nationale de secrétariat d’administration et de commerce ( ENSAC) Conakry.
En Guinée, plus de 10.928 candidats répartis dans les 37 centres retenus, un centre par préfecture et quatre centres à Conakry prendront part à cette évaluation à travers le territoire national.
Ce concours va se dérouler du 26, 27 et 28 septembre 2024. Et, il ne concerne que les candidats qui veulent intégrer les écoles de types A et B (ENAM, ENATEF, BTS Engins lourds) pour apprendre des métiers.
Selon le secrétaire général Dr Julien Bongono du ministère de l’enseignement technique.
« Nous avons assisté effectivement au démarrage du concours d’accès à l’enseignement technique, à nos institutions d’enseignement technique et de formation professionnelle pour l’année académique 2024-2025 dans un contexte de refondation profonde de notre pays et dans un contexte de réforme structurelle de notre système d’enseignement technique et de formation professionnelle. Ce matin nous avons dit aux candidats qu’ils ont passé plusieurs autres examens et que cet examen n’est pas spécifiquement différent des autres examens. Il est au contraire beaucoup plus simple. La seule chose qui change, c’est l’utilisation de la tablette. Donc ce concours ne pouvait pas être exactement la même chose que les années précédentes. Il est différent de par la forme, parce qu’on va complètement dématérialiser digitaliser, utiliser les tablettes pour la passation des épreuves, les candidats qui seront admis à ces concours, vont être reçus dans des filières où, il y’a des infrastructures, des équipements et des formateurs qui sont effectivement spécialisés », a indiqué, le secrétaire général du ministère de l’enseignement technique, Dr. Julien Bongono lors du lancement de la première épreuve à ENSAC.
De poursuivre, « Ce concours est un changement profond aussi parce que dès lors qu’on a digitalisé, dès lors qu’on a dématérialisé le concours, on constate tout simplement l’absence de beaucoup d’autres facteurs qui pourraient retarder, par exemple, la proclamation des résultats. Au lieu d’attendre trois à quatre semaines, à programmer des résultats sur trois à quatre jours maximum. Donc c’est complètement dématérialisé, ils n’auront plus besoin d’utiliser les feuilles, ils n’auront plus besoin de correcteur. Tout est complètement dématérialisé et pour nous permettre d’aller dans la célérité, dans la rapidité, nous permettre d’aller dans la transparence et de faire en sorte que le concours soit totalement équitable », a-t-il précisé.
Sana Sylla.