En exil depuis un certain temps, le président du parti SADI a suscité des réactions mitigées avec sa déclaration sur la prise de Kidal par les forces armées maliennes le 14 novembre dernier.
Cet exploit a été largement célébré à travers le pays, avec de nombreux partis politiques, organisations de la société civile et leaders exprimant leur gratitude envers les FAMa et le gouvernement.
Même son propre parti a salué l’effort collectif, mais Oumar Mariko, leur mentor, adopte une perspective divergente, estimant que la situation à Kidal ne mérite ni réjouissance ni fierté, et encore moins une manifestation de dignité ou d’honneur perdus.
Mariko, exprimant son point de vue depuis l’extérieur à travers un communiqué, insiste sur la résolution pacifique par le dialogue plutôt que par la force armée.
Il rappelle le proverbe « celui qui prépare la paix prépare la guerre » et souligne les années de tentatives de résolution pacifique autour d’une table.
Kidal fait partie intégrante du Mali, un pays uni et indivisible, et aucun centimètre ne doit être cédé.
Oumar Mariko semble avoir manqué l’occasion de s’unir avec le peuple malien, alors que la conquête de Kidal par les FAMa est perçue par beaucoup comme un effort consolidant la paix, la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Source : Malijet