Dans une récente interview accordée au journaliste Alain Foka, l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo est revenu sur les révélations de l’avocat franco-libanais Robert Bourgi dans son livre intitulé « Ils savent que je sais tout : Ma vie en Françafrique ».
Le professeur d’histoire a reconnu avoir éconduit Nicolas Sarkozy, quand il lui a proposé de quitter le pouvoir après l’élection présidentielle de 2010, contre des avantages.
« Il y a des choses avec lesquelles je ne peux pas jouer »
« Nous savions depuis toujours que j’avais gagné l’élection présidentielle de 2010. Le problème c’est que le gouvernement français, dirigé à l’époque par Nicolas Sarkozy, ne voulait pas du tout me voir au pouvoir… (Quand il m’a appelé via Bourgi pour me faire sa proposition, je l’ai envoyé balader), parce qu’il y a des choses avec lesquelles je ne peux pas jouer : la liberté de mon pays, l’indépendance de mon pays. C’est mon pays, la Côte d’Ivoire qui est aux élections et c’est la Côte d’Ivoire qui se donne le président qu’il veut » a déclaré Laurent Gbagbo.
Pour lui, il était inconcevable que « quelqu’un, parce qu’il est assis à l’Élysée, puisse désigner un chef d’État en Côte d’Ivoire. Je ne peux pas accepter ça », a-t-il martelé.
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