Nathalie Yamb s’attaque à Alain Foka et à Mamadi Doumbouya

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Nathalie Yamb est  une Suissesse influenceuse et pro-russe.

C’est une influenceuse interdite de séjour en France, expulsée de Côte d’Ivoire et accusée de désinformation par les États-Unis, la Suissesse Nathalie Yamb fait polémique. 

Cette militante radicale suisso-camerounaise, qui a fait de la dénonciation de l’ancienne puissance coloniale son cheval de bataille, est accusée d’être un pion de la Russie dans son offensive sur le continent.

Elle vient de s’attaquer à l’ancien journaliste de la RFI Alain Foka qui a fait les éloges du Général Mamadi Doumbouya. 

Ci – dessous, elle s’attaque à Alain Foka et le Général Mamadi Doumbouya, chef de la junte guinéenne. Lisez ?

Je viens de regarder, une fois n’est pas coutume, la chronique d’Alain Foka intitulée: “La menace qui pèse sur l’Afrique”. Sous des dehors laudateurs, elle est sournoise et pernicieuse.

 

1) Citer Mamady Doumbouya parmi les dirigeants militaires qui ont eu le courage de changer le système en cours dans les pays depuis le temps de l’esclavage, de la colonisation et de la Françafrique, alors que Doumbouya (adoubé par Ouattara, jamais dérangé par Paris et Washington) n’a rien changé du tout, n’a mis dehors aucun intérêt français, européen ou américain.

 

2) Quand il énumère les effets négatifs des régimes militaires sur les populations, il parle de l’inflation au Niger, au Mali et au Burkina, mais il reste bouche cousue quand il s’agit de la Guinée de son compère Mamadou Doumbouya.

 

3) Son insistance à vouloir pousser les dirigeants de l’AES à “sortir rapidement de la gestion des affaires courantes pour donner de l’espoir aux populations“ est non seulement intrigante, mais donne écho aux revendications des puissances étrangères hostiles. Les pays de l’AES sont encore en guerre, et celle-ci va même en s’amplifiant. Pourquoi insister pour qu’ils passent la main urgemment?

 

4) Il dit clairement que les officiers n’associent pas les populations à la vision du développement auxquelles celles-ci aspirent. Quelle audace! Il oublie que les civils sont dans tous les gouvernements de l’AES? Dans les CNT? Il oublie que les militaires au pouvoir ont procédé aux plus grandes consultations populaires jamais organisées dans ces pays: les assises de la refondation, le dialogue national etc.

 

5) Pourquoi « le bon remède” doit il forcément venir d’une nouvelle classe politique (que lui et ses patrons français vont désigner?) et non pas des militaires au pouvoir?

 

6) Quand il parle des “enlèvements intempestifs injustifiés de personnes”, il indexe ”l’entourage des dirigeants de l’AES”, mais encore une fois, il n’évoque pas son bon gars Mamady Doumbouya, alors que ça enlève joyeusement les gens en Guinée, sans que le pays ne soit ni en guerre, ni soumis à la déstabilisations terroriste et étrangère.

 

Je le répète: Ce monsieur n’a jamais, de toute sa vie, été dans le combat panafricain ou souverainiste. C’est un fait, les écrits, les audios sont là. Et c’est lui qui veut aujourd’hui donner des leçons aux gens comment “penser l’Afrique autrement”! Il l’a dit lui même: le peuple a de la mémoire, et cette mémoire ne se limite pas aux faits et méfaits de l’ancienne ”classe politique”, mais également à ceux qui, pendant 32 ans, ont servi le système de la Francafrique, dans les médias et en chuchotant à l’oreille des chefs d’état asservis.

 

Il est au mieux, un businessman sans foi ni loi qui a identifié des possibilités de se remplir les poches en cherchant des marchés dans l’AES. Au pire, c’est un infiltré mis en mission par ses patrons de toujours (32 ans au service de l’outil de propagande numéro un de la Françafrique et du Quai d’Orsay) pour se bâtir une crédibilité dans les cercles souverainistes africains, afin de côtoyer les leaders de l’AES, leur suggérer des politiques bancales (comme celle du changement tordu de constitution qu’il a soufflé à son pote Faure Gnassingbe, qui lui ouvre les portes), et tenir ses patrons au courant de la stratégie et des plans de AG, IB et AT ou même, les influencer.

 

De l’art de faire comme s’il complimente nos leaders, tout en les dénigrant.

Nathalie Yamb

Bon début de semaine.