Tractations autour du second tour de la Présidentielle de 2010 : les surprenantes « vérités » de François Louncény Fall !

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L’ancien Premier ministre démissionnaire du Général Lansana Conté, ancien ministre secrétaire général à la Présidence et chef de la diplomatie guinéenne sous Alpha Condé, François Louncény Fall, actuel président de l’Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG), commence à faire des confidences et se prononce sur son choix entre Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo lors du second tour de l’élection présidentielle de 2010.

Il donne notamment les motivations de son choix sur le candidat du RPG/Arc-en-ciel même s’il n’en voulait pas, selon lui, au départ. Toutefois, qu’il se rappelle que 2010 n’est pas aussi éloignée que cela et que les acteurs et témoins vivants de cette parenthèse de l’histoire de la Guinée sont encore là ! Bien vivants.

À l’image de Patrice Kourouma, ancien membre du RPG, ancien conseiller chargé de mission à la Présidence sous Alpha Condé, aujourd’hui secrétaire général de l‘UNPG dont monsieur Fall est justement le président.

Ils pourront tous éventuellement donner leur version, leur part de vérité sur cette parenthèse et dire qui a été le plus zélé pour faire le pas vers l’autre, apporter son indéfectible soutien et faire volontairement, sans aucune demande dès le départ, les différentes démarches de ralliement des autres acteurs politiques de ce moment.
Dans tous les cas, des trois anciens Premiers ministres de l’époque, Sidya Touré (UFR), François Louncény Fall (FUDEC à l’époque) et Lansana Kouyaté (PEDN), le plus opposé au soutien au candidat Alpha Condé était bien le leader du PEDN, avant qu’il ne rallie le navire jaune suite aux pressions, notamment des militants de son propre parti.
Quant à Sidya Touré, son choix pour le président de l‘UFDG qui était au départ hésitant, s’est ensuite renforcé quand il a appris que selon certains accords secrets pris avec des notables et sages de la Forêt, en cas de victoire du RPG, la Primature irait à un fils de cette région de la Guinée, une donne qui a évidemment changé entre-temps au regard de certaines contingences politiques, mais c’était la promesse du départ.
À l’époque, sur la scène politique, le FUDEC de François Louncény Fall était aussi important que l’est aujourd’hui « Nos Valeurs Communes » d’Étienne Soropogui, d’où la négligence de Cellou Dalein Diallo de mettre ce parti dans son escarcelle.
Il y a des situations où, en tenant compte de l’existence des acteurs et témoins de l’histoire, il vaut mieux se garder de prendre certaines libertés avec la vérité !