Bah Oury:  » cette transition va résoudre nos problèmes depuis 1958″

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Le premier ministre guinéen Amadou Oury Bah a animé ce vendredi sa première conférence de presse ouverte à toutes catégories de médias.

La gestion de la transition en cours en Guinée était le principal thème abordé par cet économiste piqué par le virus de la politique depuis le début des années 90.

Cette transition résoud nos problèmes depuis 1958

« Nous sommes dans une période de transition. Mais quelle transition ?  » S’interroge -t-il et d’enchaîner : » nous avons connu par le passé des transitions inachevées qui ont abouti aux catastrophes. Cette transition prend en compte toutes ces erreurs.  Cette transition va résoudre les problèmes qui nous ont impacté depuis l’indépendance. Parce que certains estiment que l’objectif de cette transition est d’organiser les élections et passer le pouvoir à un autre, on l’a fait par le passé et l’on connait les dégâts », informe Bah Oury.

Pour Bah Oury,il faut un travail de fond dans tous les secteurs de la vie publique avant d’organiser les élections.

Préparer lA Guinée pour les 60 ans à venir

 » L’objectif de tout çà, est de faire de la Guinée d’ici quelques années la locomotive de l’Afrique de l’ouest. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est pour préparer la Guinée pour les 60 ans à venir. La transition actuelle marque un nouveau cycle pour un décollage politique, économique et social, » a indiqué le PM devant une forêt de caméras et d’hommes de médias.

Par ailleurs, M. Bah Oury a ajouté que dans quatre ans, il fera bon de vivre en Guinée.

 » La Guinée dans les trois à quatre ans à venir, ne sera pas celle que nous vivons aujourd’hui. Ceux qui sont sortis du pays seront obligés de se retourner. »

Fin du brouillage des médias : la balle est dans le camp des patrons de presse 

À quand la fin du brouillage des médias ? Demande un journaliste.

 » Les patrons de presse ont promis sans pression de mettre en place un organe d’auto- régulation qui n’a pas encore vu le jour. C’est de votre côté qu’il y’a de la lenteur. Lorsqu’ils vont finir, nous allons écrire à la Haute Autorité de la Communication ( HAC) », a-t-il répondu.

Minkael BARRY