Kindia : Quand l’amour défigure, le calvaire sanglant d’une jeune femme

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Kindia ensanglantée : un amour tordu laisse une jeune femme mutilée Dans une spirale de violence abjecte qui glace le sang, la paisible commune urbaine de Kindia est devenue le théâtre d'une cruauté innommable. Oumou Hawa Bah, une jeune femme dont la vie s'annonçait pleine de promesses, gît aujourd'hui sur un lit d'hôpital, son corps portant les stigmates d'une rage masculine débridée. Le récit qui émerge du quartier Sambaya est d'une brutalité suffocante. Au début de ce mois d'avril, un différend, dont l'avortement clandestin serait le point de départ selon des sources proches du dossier, a viré au cauchemar. La main qui aurait dû la caresser s'est transformée en instrument de torture. Imaginez la scène : les coups pleuvant sur son corps frêle, la douleur lancinante à chaque impact. Puis, la profanation ultime : ses cheveux, symbole de féminité, réduits à néant sous la lame froide. Mais la sauvagerie ne s'arrête pas là. Une paire de ciseaux, objet banal du quotidien, devient l'outil d'une mutilation barbare, perçant ses lèvres, marquant à jamais son visage de la cicatrice indélébile de la haine. Aujourd'hui, Oumou Hawa Bah se bat pour sa survie à l'hôpital régional de Kindia, son état qualifié de critique par ceux qui l'ont vue. Pendant ce temps, l'auteur présumé de cet acte odieux croupit derrière les barreaux, arrêté suite à l'alerte donnée par un chef de quartier témoin de l'horreur. Dans ce tableau déjà sombre, une autre ombre plane : l'absence des parents de la victime. Leur silence assourdissant à l'hôpital laisse planer un voile de questions angoissantes sur le soutien dont la jeune femme pourra bénéficier dans sa longue et douloureuse convalescence. Cette agression bestiale à Kindia n'est qu'un écho sinistre au récent drame de Sanoyah, où Kadiatou Diallo a trouvé la mort, brûlée par celui qui partageait sa vie. Ces événements successifs dressent un portrait alarmant d'une Guinée où la violence au sein des couples semble se propager comme une gangrène, laissant derrière elle des vies brisées et des communautés traumatisées. La justice devra désormais faire son œuvre, mais au-delà du châtiment infligé, c'est une réflexion profonde sur les racines de cette cruauté et les moyens de l'éradiquer qui s'impose avec urgence. Le sang d'Oumou Hawa Bah et de Kadiatou Diallo crie vengeance, mais surtout, il appelle à une humanité trop souvent bafouée.

Dans une spirale de violence abjecte qui glace le sang, la paisible commune urbaine de Kindia est devenue le théâtre d’une cruauté innommable. Oumou Hawa Bah, une jeune femme dont la vie s’annonçait pleine de promesses, gît aujourd’hui sur un lit d’hôpital, son corps portant les stigmates d’une rage masculine débridée.

Le récit qui émerge du quartier Sambaya est d’une brutalité suffocante. Au début de ce mois d’avril, un différend, dont l’avortement clandestin serait le point de départ selon des sources proches du dossier, a viré au cauchemar. La main qui aurait dû la caresser s’est transformée en instrument de torture.

Imaginez la scène : les coups pleuvant sur son corps frêle, la douleur lancinante à chaque impact. Puis, la profanation ultime : ses cheveux, symbole de féminité, réduits à néant sous la lame froide. Mais la sauvagerie ne s’arrête pas là. Une paire de ciseaux, objet banal du quotidien, devient l’outil d’une mutilation barbare, perçant ses lèvres, marquant à jamais son visage de la cicatrice indélébile de la haine.

Aujourd’hui, Oumou Hawa Bah se bat pour sa survie à l’hôpital régional de Kindia, son état qualifié de critique par ceux qui l’ont vue. Pendant ce temps, l’auteur présumé de cet acte odieux croupit derrière les barreaux, arrêté suite à l’alerte donnée par un chef de quartier témoin de l’horreur.

Dans ce tableau déjà sombre, une autre ombre plane : l’absence des parents de la victime. Leur silence assourdissant à l’hôpital laisse planer un voile de questions angoissantes sur le soutien dont la jeune femme pourra bénéficier dans sa longue et douloureuse convalescence.

Cette agression bestiale à Kindia n’est qu’un écho sinistre au récent drame de Sanoyah, où Kadiatou Diallo a trouvé la mort, brûlée par celui qui partageait sa vie. Ces événements successifs dressent un portrait alarmant d’une Guinée où la violence au sein des couples semble se propager comme une gangrène, laissant derrière elle des vies brisées et des communautés traumatisées.

La justice devra désormais faire son œuvre, mais au-delà du châtiment infligé, c’est une réflexion profonde sur les racines de cette cruauté et les moyens de l’éradiquer qui s’impose avec urgence. Le sang d’Oumou Hawa Bah et de Kadiatou Diallo crie vengeance, mais surtout, il appelle à une humanité trop souvent bafouée.

Momo Wandel 

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