Diffamation en ligne : le BCEIP dénonce une campagne de désinformation

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A la suite de la diffusion d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle un individu parlant au nom des  travailleurs de MOTA ENGIL accuse le Bureau de Consultation, d’Enquête Interne et de Perfectionnement (BCEIP) d’avoir rompu des contrats à Beyla et d’agir contre le Président de la Transition, le PDG de l’institution, Elhadj Mansa Moussa Sidibé, a apporté, mercredi 12 novembre 2025, un démenti formel.

Le responsable qualifie ces propos de « campagne de désinformation » visant à porter atteinte à l’image du BCEIP, une structure qu’il décrit comme un acteur engagé pour l’emploi et la formation des jeunes Guinéens.

« Il n’a jamais été dans notre intention de saboter ou d’exploiter la jeunesse. Nous œuvrons pour leur insertion professionnelle et leur perfectionnement », a déclaré M. Sidibé.

Selon lui, les accusations portant sur une prétendue rupture abusive de contrats dans la préfecture de Beyla reposent sur une mauvaise interprétation du fonctionnement des sociétés sous-traitantes impliquées dans le projet Simandou.

« Les recrutements sont liés à des phases de travaux bien précises. Quand une étape prend fin, le contrat correspondant arrive à son terme. Ce n’est pas une rupture, mais une fin normale de mission », a-t-il précisé.

Le PDG souligne que le BCEIP applique des contrats à durée déterminée, indéterminée ou à temps imprécis, conformément aux normes en vigueur.

Il indique également que certaines personnes mentionnées dans la vidéo n’ont « jamais figuré parmi les employés du BCEIP », évoquant une « manipulation orchestrée sur les réseaux sociaux ».

Créé en 1996, le BCEIP se présente comme un partenaire du développement, spécialisé dans la gestion des ressources humaines, la formation professionnelle et l’accompagnement des entreprises.

Sous l’impulsion de son fondateur, l’institution a récemment lancé le BCEIP Academy, une structure dédiée à la formation pratique des jeunes diplômés afin de mieux les préparer au monde du travail.

« Beaucoup de jeunes ont la théorie, mais manquent de pratique. L’Académie leur permet de combler ce déficit pour être opérationnels sur le terrain », explique M. Sidibé.

Le bureau affirme également contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ses travailleurs, notamment par l’accès au logement et à la formation continue.

« Ce bureau n’a pas été créé pour s’enrichir, mais pour offrir des opportunités. Nous payons nos taxes et accompagnons des centaines de jeunes chaque année », souligne le PDG.

Réagissant aux allégations selon lesquelles le BCEIP chercherait à nuire au Chef de l’État, Mansa Moussa Sidibé se dit « profondément choqué » par de telles insinuations.

« Il est inconcevable de dire que le BCEIP agit contre le Président Mamadi Doumbouya. C’est grâce à lui que la Guinée connaît aujourd’hui stabilité et progrès. Nous soutenons pleinement ses actions pour le développement national », a-t-il déclaré.

Pour l’ancien ministre et inspecteur général du Travail, les progrès observés dans les domaines des infrastructures, de la sécurité et de la gouvernance témoignent de l’efficacité de la Transition.

« On peut aujourd’hui voyager librement à travers le pays sans crainte. C’est un acquis que nous devons tous protéger », a-t-il insisté.

Des poursuites envisagées contre les auteurs de la vidéo

Estimant que la réputation du BCEIP a été injustement mise en cause, M. Sidibé annonce avoir mandaté un avocat afin d’examiner les propos diffusés en ligne et d’engager les actions nécessaires.

« Nous avons saisi notre conseil pour que la vérité soit rétablie. Il ne s’agit pas d’un simple débat, mais d’une question d’honneur et de crédibilité », a-t-il affirmé.

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