Diplomatie « Macron politiquement fragilisé face à Diomaye Faye »: L’analyse de France 24 sur la visite du président sénégalais

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La visite du président de la République Bassirou Diomaye Faye à l’Élysée, en marge du Forum mondial pour la souveraineté et l’innovation vaccinales, continue de susciter une vague de réactions aussi bien dans les médias sénégalais que ceux français. 

À Paris, cette rencontre est à l’avantage du dauphin d’Ousmane Sonko, si l’on en croit certains médias. « Emmanuel Macron est politiquement fragilisé face à Bassirou Diomaye Faye » a décrypté Hassan Waeli, journaliste présentateur à France 24, sur un plateau spécial consacré à l’événement. Sa collègue Meriem Amellal, du desk Afrique de la chaîne française, embraye, parlant d’un accueil plutôt cordial. « C’est très différent de ce qu’on a l’habitude de voir quand un chef d’État africain arrive à Paris », a-t-elle fait constater, estimant, dans la foulée, que « c’est très symbolique des nouvelles relations qui vont s’instaurer, des relations comme disent les Sénégalais, seront finalement gagnant-gagnant et c’est ce qu’incarne le tout jeune président sénégalais Bassirou Diomaye Faye ». La journaliste rappelle que « le gouvernement sénégalais a précisé, à travers la télévision nationale, qu’il ne s’agissait pas d’une visite officielle et qu’il était là pour le forum ».

 

En tout état de cause, Meriem Amellal fait croire que cela est arrivé au moment où le sentiment antifrançais monte en Afrique.

 

 

« L’élection de Diomaye Faye est survenue dans un contexte très compliqué pour la France sur le continent africain. La France a été chassée du Sahel, du Niger, du Burkina Faso, du Mali et c’est également très compliqué en Centrafrique », a-t-elle analysé, ajoutant à cela le contexte politique en France (dissolution de l’Assemblée nationale).

 

« Malgré sa timidité, Bassirou Diomaye Faye enfile son costume de président, il joue son rôle. C’est un peu la force tranquille. Il assume ce qu’il incarne, c’est-à-dire cette jeunesse africaine décomplexée », résume Meriem Amellal.

Avec seneweb