Accueil POLITIQUE Présidence 2025 : La DGE clarifie le processus de candidature et la...
Dans le cadre des préparatifs de l’élection présidentielle prévue le 28 décembre 2025, la Direction Générale des Élections (DGE) a tenu ce vendredi à Conakry une importante session d’information et d’échange avec les acteurs du processus électoral.

La rencontre, animée par la Directrice Générale des Élections, Mme Djénabou Camara Touré, avait pour objectif de présenter le chronogramme opérationnel du scrutin et d’apporter des clarifications sur les étapes à venir. Y ont participé des représentants des partis politiques, de la société civile, de la presse, des ambassades et des partenaires techniques et financiers.
Mme Camara Touré a saisi cette occasion pour dissiper une confusion récente concernant la publication de listes.
« Chaque fois que nous sommes face à une étape importante, nous invitons l’ensemble des acteurs pour leur présenter ce que nous faisons et leur permettre de poser des questions pour faire des clarifications. »
Elle a ainsi précisé que la liste publiée récemment par la DGE concernait uniquement les acteurs ayant déposé une déclaration sur l’honneur de participation pour être associés aux commissions (financière, de réception et de validation). Cette liste ne constitue en aucun cas la liste officielle des candidats à la présidentielle.
La Directrice Générale a martelé l’étape suivante : « Les dépôts de candidatures se feront auprès de la Cour suprême, et c’est elle qui traitera et validera les candidatures à l’élection présidentielle. »
Interrogée sur des erreurs ou des incohérences observées dans certains textes (notamment concernant la date du scrutin ou l’âge des candidats) en marge du Code électoral, Mme Camara Touré s’est montrée catégorique.
« La question de la date, je dis, il n’y a pas de débat, car la Constitution est claire, et c’est ce qui va s’appliquer. »
Elle a rappelé que si des erreurs ou des différences d’âge ont pu être constatées dans des documents annexes au Code électoral, ces éléments ne posent pas de problème, car la Constitution est la loi suprême de la République de Guinée. La DGE se dit confiante que la Cour suprême, en recevant les dossiers, prendra en compte cette primauté constitutionnelle.
Une fois la phase de validation des candidatures terminée par la Cour Suprême, la DGE se consacrera à l’organisation matérielle du scrutin (bulletins de vote, spécimens, procès-verbaux et autres documents sensibles).
Par Sana Sylla, à Conakry