Auto-expulsion : Donald Trump veut donner de l’argent aux immigrés illégaux

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Dans une déclaration fracassante faite ce mardi 15 avril, le président américain Donald Trump a annoncé un nouveau programme d’ »auto-expulsion » destiné aux immigrés en situation irrégulière. Selon les propos rapportés par Reuters et Associated Press, le chef de l’État entend offrir à ces migrants de l’argent et un billet d’avion pour qu’ils quittent volontairement les États-Unis.

« Nous allons leur donner de l’argent et un billet d’avion, puis nous travaillerons avec eux », a expliqué Trump, précisant que ceux qui se régularisent pourront « revenir au plus vite ». Cette mesure, qualifiée par ses opposants de cynique, s’inscrit dans la continuité de la politique migratoire musclée du président réélu, qui avait promis lors de son investiture d’expulser « des millions et des millions de migrants » en situation irrégulière. L’administration Trump cible prioritairement les étrangers impliqués dans des affaires criminelles, qualifiés par le président de « meurtriers », mais entend désormais élargir le spectre des expulsions.

Dans un tournant encore plus controversé, Donald Trump a également évoqué la possibilité d’expulser des citoyens américains considérés comme « criminels » vers des pays tiers, en l’occurrence le Salvador. Lors de la visite du président salvadorien Nayib Bukele, Trump a déclaré qu’il « adorerait » envoyer ces criminels américains dans les prisons de ce pays d’Amérique centrale. « Ils ne sont pas protégés par le droit américain puisqu’ils sont des criminels », a-t-il justifié, ajoutant : « Pour libérer 350 millions d’Américains, vous devez en emprisonner quelques-uns. » Cette sortie, qui fait déjà polémique aux États-Unis, rappelle les méthodes musclées de Bukele dans sa lutte contre les gangs. Par ailleurs, Trump a confirmé l’expulsion de 200 Vénézuéliens soupçonnés d’appartenir au gang Tren de Aragua vers une prison de haute sécurité au Salvador, dont au moins un « par erreur », qui ne sera finalement pas renvoyé aux États-Unis. Ces annonces surviennent alors que Joe Biden, son prédécesseur démocrate, dénonce les « dégâts » et les « destructions » causés par le retour de Trump à la Maison Blanche, notamment en matière migratoire.

senenews

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