À Coyah, la Directrice Générale de l’OPROGEM et son équipe ont lancé leur seconde campagne de sensibilisation contre les Violences Basées sur le Genre (VBG).
Après la préfecture de Dubréka la semaine dernière, où la colonelle Marie Gomez et son équipe avaient séjourné en milieu scolaire pour sensibiliser les élèves sur les VBG, c’est cette semaine la ville de Coyah, une autre préfecture touchée par ces crimes, qui est à l’honneur. Cette mission difficile, mais essentielle, est menée par la responsable de l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Mœurs dans les établissements scolaires.
Au lycée (AISB) de Coyah, l’intérêt manifesté a été considérable, comme l’a souligné le proviseur Jean Haba : « Nous saluons l’initiative des responsables de la sécurité, car elle vise à sensibiliser nos élèves et nos encadreurs. Elle leur montre que des lois existent pour punir les auteurs de ces actes. »
De son côté, confortée par la mobilisation des personnes concernées dans cette région, Marie Gomez utilise la même détermination que sa hiérarchie pour lutter contre ce phénomène qui a pris de l’ampleur dans cette partie du pays : « Comme je l’ai dit ailleurs, cette campagne de sensibilisation est un succès grâce à notre hiérarchie et à la volonté politique du président de la République, le général Mamadi Doumbouya. Nous avons réussi à renforcer l’arsenal juridique, un instrument qui ne laisse aucune chance à ceux qui se livrent à des violences contre les personnes vulnérables.
Nous nous battons pour ces personnes supposées sans défense, c’est notre mission régalienne », a conclu l’officier de police.
En attendant la clôture de cette étape à Coyah, prévue pour le 28 mars 2025, d’autres écoles bénéficieront de l’expertise en matière de lutte contre les VBG de la part d’une autorité, mais aussi d’une mère et d’une citoyenne engagée à éradiquer ce fléau en Guinée, grâce à la sensibilisation.
Mathé Bah