Organisé par la cellule de communication du procès du 28 septembre avec la rescousse de l’Unité de Gestion du procès des évènements du 28 septembre 2009, une quarantaine de journalistes a entamé ce jeudi 14 décembre une formation de trois jours sur les techniques de couverture médiatique d’un procès, le traitement de l’information avec l’usage des termes juridiques.
Le lancement de la cérémonie a été fait par le secrétaire général du département de la Justice et des Droits de l’homme qui a estimé que la contribution de la presse est non négligeable dans le traitement des informations liées aux questions de la justice, de la sécurité et de la défense nationale.
» Le travail des journalistes contribue à créer les conditions nécessaires pour que les secteurs de la justice, de la sécurité et de la défense nationale, fonctionnent dans le respect d’une gouvernance démocratique, de l’État de droit et des droits de l’Homme. Je précise que la médiatisation des procès n’est pas d’un point de vue abstrait, bonne ou mauvaise. Elle peut être dommageable, lorsqu’elle intervient à mauvais escient. Autrement dit, le risque réside moins dans la médiatisation en soi des procès que dans leur médiatisation intempestive ou tendancieuse. Telle est la raison qui a motivé la décision du tribunal ad hoc de Dixinn, de permettre la radiodiffusion des sessions du procès du 28 septembre, » a-t-il indiqué.
Quant au Président de la cellule de communication du procès du 28 septembre, il a reconnu les efforts du président de la transition dans la lutte contre l’impunité.
« Le Colonel Mamadi Doumbouya a mis l’accent particulier sur la lutte contre l’impunité dans notre pays. Cette lutte se traduit par la tenue de ce procès qui illustre la volonté et la détermination des autorités guinéennes de s’inscrire dans la dynamique de renforcement de la lutte pour les droits de l’homme en Guinée. Aujourd’hui, la Guinée est suivie à travers le monde, à travers ce procès», s’est réjoui Abdoulaye Djibril Diallo.
Et de conclure: « si les journalistes qui sont chargés de complimenter les politiques publiques, d’être aussi la voix de transmission entre les autorités et les bénéficiaires ne sont pas outillés pour mener à bien leurs tâches. C’est pour cette raison, que nous avons pensé autour de ce procès des évènements du 28 septembre 2009, de mettre l’accent sur la formation comme modèle de réussite de ce chantier de la transition, qui reste. »
Par Kèlètigui Rabat Camara