Dans un communiqué, il a promis de prendre des mesures appropriées pour retrouver les responsables de cet acte « séditieux » et les traduire devant les autorités compétentes
Le ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Éducation civique, Mounouna Foutsou, gardera un souvenir amer de son passage en Belgique. Le lundi 3 mars dernier, alors qu’il quittait son hôtel pour se rendre à l’aéroport afin de regagner Yaoundé, il a été agressé par des membres de la Brigade Anti-Sardinards (BAS), un groupe de Camerounais de la diaspora farouchement opposé au régime de Paul Biya.
Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une dizaine d’individus s’attaquer au ministre Foutsou et à l’ambassadeur du Cameroun à Bruxelles, Daniel Evina ABE’E, qui l’accompagnait. Ils ont roué de coups M. Foutsou, après lui avoir enduit la tête d’une poudre blanche.
Le gouvernement camerounais a réagi vivement à cette agression, condamnant fermement ces actes comme étant des « comportements irresponsables et barbares contre des représentants de l’État ».
Dans un communiqué, il a promis de prendre des mesures appropriées pour retrouver les responsables de cet acte « séditieux » et les traduire devant les autorités compétentes.
Le ministre des Relations extérieures, Mbella Mbella, a convoqué l’ambassadeur du Royaume de Belgique, Alain Leroy, pour exprimer l’indignation du gouvernement camerounais. Il a insisté sur le fait que ces attaques ne sont pas isolées, soulignant leur récurrence depuis 2016, menées par des groupuscules comme le CODE et la BAS.
M. Mbella Mbella a également dénoncé l’application d’un « deux poids, deux mesures » concernant la Convention de Vienne de 1961 et a réclamé une présence policière permanente autour des édifices camerounais et une sécurité accrue pour les personnalités camerounaises en Belgique.
Source: Actu222.net
