Coup de théâtre lors de l’investiture du président gabonais Brice Oligui Nguéma ce samedi 3 mai 2025 ! Après une transition militaire et des élections controversées, Nguéma a surpris l’audience en désignant le président guinéen Mamadi Doumbouya comme le nouveau porteur du « flambeau » de la « démocratisation » et de la « refondation » de l’Afrique. La déclaration, rapportée par le ministre guinéen des Affaires étrangères, Dr Morissanda Kouyaté, a immédiatement embrasé les réseaux sociaux.
« J’ai refondé mon pays, j’ai organisé des élections, j’ai changé les choses positivement. La seule personne que je vois en train de faire la même chose pour son pays et qui doit être un exemple pour les autres, c’est vous, monsieur le Président », aurait déclaré Nguéma à Doumbouya.
Puis, il aurait ajouté : « Je vous passe le flambeau pour que la démocratisation de l’Afrique [et] la refondation de l’Afrique ne tombent pas à l’eau. »
Les réactions en ligne sont explosives. Les internautes s’interrogent sur la pertinence de ce choix, rappelant que Doumbouya est également arrivé au pouvoir par un coup d’État. Les hashtags #Gabon, #Guinée, et #DémocratieAfrique sont en trending topic, avec des milliers de commentaires oscillant entre scepticisme et indignation.
« Un flambeau de démocratisation transmis par un militaire à un autre ? On aura tout vu ! », tweete un internaute.
« C’est une blague ? Ils se prennent pour qui ? », s’indigne un autre sur Facebook.
Les experts en politique africaine sont également partagés. Certains y voient une tentative de créer un axe entre les régimes issus de transitions militaires, tandis que d’autres dénoncent une mascarade. Les observateurs internationaux, quant à eux, appellent à la prudence et à une analyse approfondie de la situation.
Cette déclaration choc intervient après une transition militaire au Gabon, suite au renversement d’Ali Bongo Ondimba le 30 août 2023, et des élections du 12 avril 2025. Les résultats de ces élections restent sujets à débat, alimentant les tensions et les spéculations.
La question qui brûle toutes les lèvres : ce « flambeau » est-il un symbole d’espoir ou un signal alarmant pour la démocratie en Afrique ? Seul l’avenir nous le dira. Restez connectés pour les dernières mises à jour sur cette affaire qui secoue le continent !
Sékou Sylla