Le corps d’Aboubakar Cissé, assassiné en France, a été rapatrié au Mali

 Le Mali a accueilli avec une profonde tristesse le corps d’Aboubakar Cissé, le jeune homme de 22 ans tragiquement décédé lors d’une prière dans une mosquée du sud de la France. L’arrivée du cercueil à l’aéroport international de Bamako aux premières heures de jeudi a plongé le pays dans un deuil empreint d’émotion et de recueillement.

Le ministère malien des Affaires Religieuses a exprimé la douleur de la nation face à la perte de ce jeune homme décrit comme « engagé et respecté ». Plusieurs figures officielles, des proches et des membres de la famille étaient présents pour rendre un dernier hommage à Aboubakar Cissé, soulignant l’impact profond de ce drame sur la communauté malienne.

Le corps a ensuite été escorté vers le domicile familial de la victime, où les rites funéraires traditionnels se dérouleront. Une cérémonie religieuse était prévue dans la matinée pour honorer sa mémoire.

L’enquête en France a révélé qu’Aboubakar Cissé a été sauvagement assassiné à coups de couteau par Olivier Hadzovic, un Français de 20 ans. L’agresseur, qui avait partagé ses pulsions meurtrières sur les réseaux sociaux, s’est livré à la police en Italie après trois jours de cavale. Bien qu’il ait reconnu les faits, il a nié toute motivation islamophobe, affirmant avoir ciblé la première personne qu’il a croisée.

Au-delà des circonstances tragiques, le rapatriement du corps d’Aboubakar Cissé a uni le Mali dans la douleur, témoignant du lien profond qui unit la nation face à la perte d’un de ses jeunes citoyens. Le pays se souvient de lui comme d’un « digne fils » et s’incline devant sa mémoire.

Aboubacar Cissé